Objectifs généraux.
Améliorer les connaissances relatives au développement de l’adolescent afin de conduire une consultation d’adolescent.
Repérer les adolescents en souffrance psychique des risques potentiels suicidaires
Objectifs pédagogiques et opérationnels .
Première demi-journée :
Mener un entretien avec un adolescent afin de créer un lien et ne pas en rester à la demande initiale.
Identifier les freins à la relation entre médecin et adolescent
Deuxième demi-journée :
Identifier les éléments clefs sur la physiopathologie en particulier concernant la dépression et les facteurs aggravants.
Identifier les situations à risque suicidaire
Sensibiliser les participants aux outils d’évaluation et programmes existants sur le repérage et les interventions précoces
Résumé
L’adolescence et le début de l’âge adulte sont des phases de la vie caractérisées par la transition, la construction de l’identité et l’acquisition de l’autonomie. Ce sont des temps de transformations physiques et psychiques constantes.
Ces périodes sont donc sujettes à la vulnérabilité des jeunes qui vont exprimer des besoins variés, en fonction de leur âge, de leur niveau de maturité et de leur environnement.
En France, on estime qu’entre 10 à 20 % des jeunes sont en situation de mal-être, A l’instar de ces données, le baromètre santé 2010 de l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) montrait qu’environ 15% des jeunes de 15-25 ans déclaraient une situation de souffrance psychique au cours des 4 dernières semaines.
On estime que 3 % des 13-19 ans présentent des troubles de l’humeur. Les troubles émotionnels (troubles anxieux et troubles dépressifs) ont un retentissement sur le fonctionnement psychosocial, individuel et familial.
Les 12-25 ans déclarent avoir consulté au moins une fois le médecin dans l’année. En moyenne le médecin traitant, pédiatre ou généraliste, est consulté 2,3 fois par an. Ce qui les met en première ligne pour dépister les conduites à risque et mettre en œuvre une démarche éducative.
La consultation avec un adolescent demande une implication particulière dans la mesure où le vécu des patients fait souvent écho à celui du soignant (d’adolescence ou de relation avec leurs propres adolescents) et oblige à se confronter aux critères moraux personnels, à sa relation avec la jeunesse, à la sexualité
Formation cognitive : Atelier et plénière 7 heures