Déformations crâniennes positionnelles et mort inopinée du nourrisson

Micro; macro et plagiocéphalie
Mort subite du nourrisson
Usage de la tétine
Accueil à 8h30  Début 9h  Fin  17h30

La formation en détail

Voir les dates de sessions en bas de page du site

Objectifs

OBJECTIFS GENERAUX

Donner les informations aux familles pour prévenir les déformations positionnelles et les morts inattendues du nourrisson.

 

OBJECTIFS PEDAGOGIQUES

 

Première demi-journée

  • Identifier les diverses déformations crâniennes positionnelles chez les nourrissons et les diagnostics différentiels (craniosténoses)
  • Définir les mesures préventives à la survenue des déformations crâniennes positionnelles chez les nourrissons
  • Connaitre la prise en charge des déformations positionnelles constituée

 

Deuxième demi-journée

  • Décrire les mesures de prévention de la mort subite du nourrisson.
  • Identifier les situations à risque de mort subite du nourrisson

Prérequis

Médecin en exercice

Contenu

Les déformations crâniennes positionnelles et la mort inattendue du nourrisson font l’objet d’une recommandation publiées en 2020 afin d’en diminuer l’incidence. Des conseils sont à délivrer par le médecin traitant en anté natale et post natale immédiat.

L’incidence de la déformation crânienne positionnelle (DCP) est importante à six semaines de vie, atteint un pic à quatre mois, puis s’atténue lentement sur une période de 2 ans, la plupart des cas étant alors résolus. Dans une étude de cohorte, l’incidence de la DCP était de 16 % à six semaines, de 19,7 % à quatre mois, de 6,8 % à 12 mois et de 3,3 % à 24 mois.

La « mort inattendue du nourrisson » (MIN) est définie comme « le décès subit d’un enfant âgé de 1 mois à 1 an jusqu’alors bien portant, alors que rien dans ses antécédents connus ni dans l’histoire des faits ne pouvait le laisser prévoir. Le décès a lieu le plus souvent durant son sommeil. Au terme d’un bilan étiologique exhaustif (anamnèse, examen du lieu de décès, examen clinique, prélèvements biologiques, imagerie, autopsie). Cette MIN peut être attribuée à une origine infectieuse, génétique, cardiaque, métabolique, traumatique, accidentelle, etc. En l’absence d’explication (environ 50 % des cas), on parle alors de mort subite du nourrisson (MSN)

En France, chaque année, de 250 à 350 bébés décèdent de mort inattendue du nourrisson. La France est l’un des pays européens où la prévalence est la plus élevée. Malgré une diminution de plus de 75 % du nombre de décès suite aux campagnes nationales « je dors sur le dos » et aux conseils de prévention autour du couchage dans les années 1990, le nombre de décès stagne depuis les années 2000. On estime actuellement qu’encore 50% des cas de mort inattendue du nourrisson seraient évitables en respectant les mesures de prévention recommandées notamment en termes d’environnement et de couchage..

Pédagogie

Ateliers et plénières en présentiel

7 heures

Type public

Médecins Généralistes

Méthode d'évaluation

PRE ET POST TEST

Prochaines sessions

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