Prise en charge thérapeutique d’une gonarthrose pour lutter contre la chronicisation

Les taux de prévalence et d'incidence de la gonarthrose varient considérablement, avec le choix de la définition utilisée (arthrose radiologique, symptomatique ou asymptomatique), de la population étudiée (soins primaires versus tertiaires, niveau de développement d’un pays) et de la localisation articulaire.

Il existe une forte dissociation entre les résultats radiographiques et les symptômes cliniques : seuls 40 % des patients atteints d'arthrose radiographique modérée du genou et 60 % de ceux atteints d'une arthrose sévère du genou présentent des symptômes.

L’incidence augmente avec l’âge avec un maximum entre 70-79 ans, mais l’arthrose n’est pas qu’une simple maladie liée au vieillissement, mais une pathologie multifactorielle complexe.

L'arthrose est initiée sous l'influence de plusieurs facteurs de risque qui se combinent à une susceptibilité propre du cartilage à développer une arthrose chez certains individus Elle se développe sous l’influence de facteurs de stress mécanique et de stress métabolique.

Tous ces facteurs ont potentiellement un lien : celui de l’inactivité et de la sédentarité en combinaison avec l’âge et l’existence d’un syndrome inflammatoire à bas grade .

 Certains facteurs favorisant l’arthrose, tels que l’âge, le genre et la génétique, ne sont pas modifiables.

En revanche on peut agir sur des facteurs protecteurs tels que l’exercice, la perte de poids et sur les facteurs bio psycho sociaux pour éviter une chronicisation de cette pathologie invalidante.