FORMATION AGASTYA
FORMATION PRESENTIELLE DE 4 HEURES ET AUDITS CLINIQUES A DISTANCE 3 HEURES (Evaluation des Pratiques Professionnelles (EPP)) - Total : 7 Heures.
HORAIRES DE LA FORMATION PRESENTIELLE : 9H-13H comportant atelier et plénière, dont 1 heure d'EPP soit 4 heures.
AUDITS CLINIQUES A DISTANCE : sélection de 10 dossiers de votre patientèle pour lesquels vous devrez rechercher les critères sélectionnés concernant le thème de cette formation, à savoir "Enfants de plus de 3 mois vus en consultation et présentant une infection des voies respiratoires hautes (rhinopharyngite, otite, angine ou laryngite)".
Temps de travail à distance : 1 heure avant et 2 heures après la formation présentielle.
EXPERT : Pr Romain BASMACI
LIEU : ÎLE DE LA RÉUNION
OBJECTIFS EPP
OBJECTIFS GENERAUX
OBJECTIFS OPERATIONNELLES ET PEDAGOGIQUES
Médecin en exercice
Les antibiotiques ont considérablement réduit la mortalité associée aux maladies infectieuses au XXe siècle. Cependant, leur remarquable efficacité s’est accompagnée d’une utilisation intensive en médecine humaine et animale : la consommation mondiale d’antibiotiques par l’homme a augmenté d’environ 40 % entre 2000 et 2010. En conséquence, la prévalence des bactéries résistantes aux antibiotiques (AMRB) a augmenté dans le monde, limitant notre capacité à lutter contre les maladies infectieuses, ce qui entraîne un risque plus élevé de morbidité dû aux infections.
L’exposition excessive aux antibiotiques participe directement à la progression des résistances bactériennes avec pour corollaire une réduction de l’arsenal thérapeutique disponible, pouvant conduire à des impasses thérapeutiques.
La réduction de la durée de traitement antibiotique au minimum nécessaire pour les pathologies bactériennes courantes représente une des stratégies pour restreindre cette exposition et lutter contre les résistances bactériennes.
Recommander des durées de traitement qui ne soient plus mentionnées sous forme d’intervalles étendus concourt à cet objectif dans un contexte d’homogénéisation des prescriptions sur le territoire national.
La HAS, en partenariat avec la Société de pathologie infectieuse de langue française (SPILF) et le Groupe de pathologie infectieuse pédiatrique (GPIP), a élaboré un ensemble de fiches synthétiques préconisant le choix et les durées d'antibiothérapie les plus courtes possibles pour les infections bactériennes courantes de ville. Ces fiches ont été relues par le Collège de la Médecine Générale (CMG) et les sociétés savantes concernées.
Les objectifs de ce travail ont été :
Par ailleurs, la HAS et l’ANSM ont élaboré diverses recommandations sur la prescription d’antibiotiques en premier recours afin d’éviter la prescription inappropriée d’antibiotiques, source de pression de sélection, qui aboutit à l’émergence des résistances bactériennes et retentit sur les flores commensales.
Les principes généraux de ces recommandations sont : mieux prévenir les infections et limiter leur transmission, mieux prescrire les antibiotiques, mieux informer le patient, son entourage et les parents.
Deux études, PAAIR1 et PAAIR2, relativement anciennes (2001) ont démontré qu'un séminaire de formation médicale continue interactive, basée sur les recommandations nationales (AFSSAPS à l’époque) et associé à une mise en situation de pratique réflexive (PAAIR 1) modifie à long terme la quantité d'antibiotiques prescrite dans les infections respiratoires rencontrées en médecine générale.
Cette action de DPC se propose d’utiliser ce concept pour promouvoir un juste usage des antibiotiques dans les pathologies des voies respiratoires hautes. Les objectifs de cette action s’appuient sur les principes généraux des recommandations ci-dessus énumérés. Une autre action s’intéressera au domaines des voies respiratoires basses.