Gestes pratiques en médecine générale : la spirométrie

Le médecin généraliste est en première ligne pour assurer le diagnostic précoce et la prise en charge, jusqu’à un stade sévère, d’une bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO), affection fréquente , grave et coûteuse (HAS 2020). Il en est de même pour la prise en charge de l’asthme dont le diagnostic et la prise en charge est assurée en grande majorité par les médecins spécialistes en médecine générale avec une prévalence de 5.8% de la population générale.

La démographie médicale déficitaire, la nécessité scientifique du suivi des recommandations, le sous-diagnostic de ces pathologies respiratoires, et son impact en termes de santé publique plaident en faveur de la nécessité de la participation des médecins généralistes à la réalisation de spirométries.

 La spirométrie est une exploration de la fonction respiratoire réalisable en cabinet de médecine générale. Elle permet de diagnostiquer un trouble ventilatoire obstructif (TVO), de mesurer sa sévérité et de suivre son évolution avec ou sans traitement. Elle donne également des arguments en faveur d’un trouble ventilatoire restrictif (TVR) permettant de proposer des explorations spécialisées complémentaires. Les professionnels de santé de soins primaires utilisent la spirométrie principalement pour le diagnostic et le suivi de l’asthme et de la bronchopneumopathie chronique obstructive (BPCO). La spirométrie fait partie de la démarche diagnostique face à un patient symptomatique (toux ou expectoration chroniques, dyspnée, sibilants)

Cette formation, pratique, permet une appropriation de la manipulation de spiromètres et les notions de base permettant d’interpréter les résultats