Résumé
Les patients sont les acteurs actifs de leur prise en charge, eux-seuls sont capables d’indiquer aux soignants ce qu’ils ressentent. Leur participation est essentielle pour évaluer l’intensité de la douleur et l’efficacité des traitements, médicamenteux ou non. Ils doivent donc être informés et écoutés par les professionnels de santé.
Pour les professionnels de santé, l’expression du vécu de la douleur est étroitement liée à la conception du fait douloureux : ceux-ci sont bien souvent les premiers confrontés à la plainte du patient et donc les premiers acteurs de l’évaluation et de la prise en charge de la douleur. Cette dernière résulte d’une bonne coopération patient algique/soignant : l’adhésion et la participation au projet thérapeutique dépend de l’écoute.
En 2013, l'Académie Nationale de Médecine a reconnu l'hypnose comme faisant partie des thérapies complémentaires L'hypnose permet au patient d’atteindre un état modifié de conscience. Utile en pratique médicale, notamment antalgique, sédative, et psychothérapeutique.
Les différents plans de santé publics consacrés à la douleur insistent sur la nécessaire formation, initiale, mais aussi continue des professionnels de santé dans la prise en charge de la douleur.